À l’heure où le quotidien s’accélère et où la surcharge mentale devient un fléau moderne, de plus en plus de voyageurs cherchent à s’échapper du rythme effréné de la vie connectée.
Leur objectif ? Ralentir, respirer, se recentrer.
C’est ainsi qu’émerge un phénomène mondial : celui des retraites bien-être et des séjours déconnexion, désormais au cœur des tendances du tourisme durable et haut de gamme.
Pour les propriétaires et investisseurs dans la location courte durée, cette évolution est bien plus qu’une mode.
C’est une opportunité concrète de repositionner leur bien sur un marché en pleine expansion, où le calme, la nature et le bien-être deviennent les nouveaux luxes recherchés.
Le temps des “city breaks express” touche à ses limites.
Les voyageurs d’aujourd’hui veulent vivre une expérience, pas seulement occuper un logement.
Les séjours bien-être (yoga, méditation, alimentation saine, spa, nature, silence) et les retraites déconnexion (digital detox, séjours sans Wi-Fi, week-ends ressourçants) séduisent un public varié : jeunes actifs épuisés, cadres en télétravail, familles, seniors ou entrepreneurs en quête d’une pause consciente.
Ces voyageurs ne cherchent pas le luxe ostentatoire, mais l’équilibre entre confort, authenticité et apaisement.
Un changement profond, qui redessine la façon dont les hébergements touristiques sont pensés et valorisés.

Le Global Wellness Institute estime que le marché du “wellness travel” dépasse aujourd’hui 900 milliards de dollars dans le monde, et pourrait atteindre 1 300 milliards d’ici 2027.
En Europe, 82 % des voyageurs se disent prêts à modifier leurs habitudes pour rendre leurs séjours plus durables et équilibrés (source : Interreg Europe, Slow Tourism and its Good Practices, 2024).
De plus, 41 % souhaitent éviter les zones surfréquentées au profit d’expériences locales, immersives et apaisées.
En France, le phénomène est tangible : les recherches pour les mots-clés “séjour bien-être”, “retraite yoga”, “escapade nature” ou “digital detox” progressent chaque année, surtout dans les régions rurales et côtières.
Les destinations les plus recherchées ? La Provence, la Bretagne, les Pyrénées, la Savoie et le Sud-Ouest – des zones où les propriétés avec charme et authenticité ont un fort potentiel.
Contrairement à certaines idées reçues, les retraites bien-être ne sont pas réservées aux hôtels ou écolodges haut de gamme.
Les voyageurs recherchent désormais des logements à taille humaine, au cœur de la nature, confortables, bien décorés et dotés d’une atmosphère apaisante.
Pour les propriétaires en location courte durée, cette tendance apporte de nombreux avantages :
Les séjours de type “retreat” s’organisent souvent hors saison, avec une durée moyenne de 3 à 7 jours.
Résultat : une occupation plus fluide toute l’année, moins de dépendance aux mois d’été, et des séjours plus longs, synonymes de stabilité et de revenus plus prévisibles.
Les voyageurs en quête de bien-être traitent le logement comme un lieu de ressourcement.
Ils laissent les lieux propres, respectent les équipements et, souvent, reviennent d’année en année pour “leur” escapade déconnexion.
Dans un marché saturé de locations standardisées, proposer un séjour apaisant, aligné avec les valeurs du slow tourism, permet de se démarquer et d’attirer un public plus exigeant — et plus loyal.

L’objectif n’est pas de transformer sa maison en centre de yoga, mais d’en faire un lieu qui inspire le calme et la reconnexion.
Voici les principaux leviers à connaître.
Couleurs naturelles, matières brutes, mobilier simple mais confortable, senteurs légères : tout contribue à créer un espace “cocon”.
Un coin lecture, une terrasse ombragée, un spa privatif ou simplement une belle vue sur la nature peuvent suffire à séduire cette clientèle.
Les voyageurs “déconnexion” veulent fuir le bruit et les notifications.
Si le logement se situe dans un environnement calme, c’est un argument clé à mettre en avant.
S’il est plus urbain, miser sur l’isolation phonique, l’éclairage doux et une décoration relaxante permet de compenser.
Les retraites bien-être s’appuient sur le territoire et les acteurs locaux.
Collaborer avec un professeur de yoga, un producteur bio, un guide nature ou un chef local permet d’enrichir le séjour et d’ancrer le logement dans une expérience cohérente et authentique.
Les voyageurs recherchent une promesse émotionnelle, pas seulement une annonce.
Les mots-clés et visuels doivent évoquer la détente, la reconnexion, le temps pour soi.
Exemples à inclure : “une parenthèse de sérénité”, “une bulle de calme”, “séjour digital detox au cœur de la nature”.
Aux États-Unis, le concept de wellness retreat s’est déjà imposé : entreprises et particuliers réservent des séjours de quelques jours pour pratiquer yoga, méditation ou cohésion d’équipe dans des cadres naturels.
Certaines grandes sociétés vont même plus loin : elles calculent les émissions carbone liées aux déplacements et séjours de leurs employés (transport, repas, nuitées), afin d’évaluer leur impact environnemental.
Cette démarche de transparence se diffuse en Europe, et les voyageurs y sont de plus en plus sensibles.
En Asie, les retraites spirituelles et resorts écologiques (Bali, Sri Lanka, Thaïlande) ont ouvert la voie à une nouvelle forme de tourisme : plus lent, plus humain, plus introspectif.
Cette inspiration internationale influence directement les attentes des voyageurs européens — notamment ceux qui recherchent en France ce type d’expériences “déconnexion”.
Le luxe d’aujourd’hui n’est plus dans l’abondance, mais dans la cohérence.
Les voyageurs veulent des lieux sincères, lumineux, épurés, avec une vraie identité.
Ils sont prêts à payer plus cher pour un séjour qui apaise, reconnecte et a du sens.
Pour les propriétaires, investir dans la qualité de vie du séjour — plutôt que dans le tape-à-l’œil —, c’est investir dans la valeur durable de leur bien.
Une maison qui offre du calme, de la lumière et une atmosphère de sérénité attire naturellement cette clientèle exigeante et fidèle.
Les séjours bien-être et retraites déconnexion traduisent une transformation profonde du tourisme :
les voyageurs veulent ralentir, se reconnecter et vivre une expérience porteuse de sens.
Pour les propriétaires, c’est une occasion unique de diversifier leur offre, d’allonger la saison et de renforcer la valeur perçue de leur bien.
Et parce que la gestion et la mise en valeur d’un logement ne s’improvisent pas, OIQIA accompagne les propriétaires dans cette évolution vers un tourisme plus responsable, plus humain et plus rentable.
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