Comment augmenter le prix de vos annonces en location courte durée ?

Pauline

June 30, 2025

Cet article était modifié le

Cet article était mis à jour et republié le

Augmenter ses prix sans perdre en réservations : un objectif que poursuivent de nombreux propriétaires en location saisonnière. Mais comment y parvenir concrètement ? Voici un guide complet sous forme de questions-réponses, avec des cas pratiques et chiffres à l’appui.

Q1 : Est-ce risqué d’augmenter ses prix ? Ne vais-je pas perdre des réservations ?

R1 :

Ce n’est pas risqué si c’est fait intelligemment. Vous ne devez pas augmenter vos prix arbitrairement, mais en fonction de la valeur perçue par le voyageur et des données du marché.

Exemple :

Si votre logement est à 85 €/nuit, mais que des biens équivalents dans le même quartier avec une meilleure déco ou des services inclus se louent à 110 €, alors vous êtes sous-évalué.

→ Une augmentation progressive de +5 à +10 €/nuit accompagnée de meilleures photos ou d’un accueil amélioré ne fera pas chuter vos réservations, au contraire.

Q2 : Comment savoir si mon logement justifie un prix plus élevé ?

R2 :

Faites un audit de positionnement :

  • Comparez au moins 10 annonces situées dans un rayon de 500 m autour de la vôtre.
  • Analysez les équipements, la déco, la vue, la surface, et surtout les avis.
  • Classez les annonces en 3 catégories : inférieures, équivalentes, supérieures à la vôtre.

Exemple :

Si la majorité des logements équivalents se louent entre 120 et 140 €/nuit, et que vous êtes à 100 €, vous avez une marge de progression d’au moins +15 %.

→ Ce travail permet d’ancrer votre tarif dans la réalité du marché, et non dans une estimation personnelle.

Q3 : Quels éléments peuvent justifier une hausse de tarif ?

R3 :

Voici ce qui permet de monter vos prix sans frein psychologique côté client :

  • Literie haut de gamme, linge hôtelier
  • Machine à café à grains ou à capsules
  • Guide local personnalisé ou conciergerie
  • Décoration soignée ou atypique
  • Équipements ou services rares : baignoire, climatisation, Netflix, balcon, vue…

Exemple :

Un appartement standard à 100 €/nuit sans extérieur, peut facilement passer à 115–120 €/nuit s’il dispose d’un balcon ou d’une terrasse, surtout en ville ou en été.

Chaque "plus produit" = potentiellement +5 à +20 € par nuit.

Q4 : Quand et comment ajuster ses tarifs ?

R4 :

Idéalement toutes les semaines ou chaque mois selon :

  • Votre taux d’occupation
  • Le nombre de nuits disponibles non réservées
  • Les périodes à venir : événements, vacances, salons…

Exemple chiffré :

Si votre taux d’occupation chute sous 50 % pour le mois prochain, baissez légèrement vos prix (ex. de 120 € à 110 €).
Mais s’il dépasse 85 % alors que vous êtes encore à 90 €/nuit, vous pouvez monter jusqu’à 110–130 €, surtout à J-7.

→ La tarification dynamique, basée sur les datas, permet une marge +20 à +35 % sur l’année.

Q5 : Qu’est-ce que la tarification dynamique ? Est-ce rentable ?

R5 :

C’est un système (souvent intégré à votre PMS ou channel manager) qui ajuste automatiquement vos prix en fonction :

  • De l’offre et de la demande
  • De la concurrence
  • Des événements locaux
  • De la météo ou même des jours fériés

Exemple :

Un bien loué 90 €/nuit peut voir son prix grimper à 150 € le week-end d’un festival local, puis redescendre à 95 € les jours creux.
Sans automatisation, vous risqueriez de laisser de l’argent sur la table ou de rater des réservations.

→ Les utilisateurs de pricing dynamique observent en moyenne +20 à +30 % de revenus annuels supplémentaires.

Q6 : Faut-il inclure ou séparer les frais (ménage, linge, services) ?

R6 :

Il est conseillé de séparer les frais, surtout dans un contexte où les voyageurs comparent le tarif de base.

  • Le tarif "nuit" reste attractif
  • Les frais sont justifiés et visibles à l'étape suivante
  • Cela permet d’ajouter des options payantes

Exemple :

Un tarif affiché à 100 € + 35 € de ménage est souvent mieux perçu qu’un tarif à 135 € tout compris.
Et si vous proposez un late check-out à 15 €, ou une location de lit bébé à 10 €, vous monétisez des services sans toucher au prix de base.

Q7 : Comment faire évoluer son annonce pour justifier une hausse ?

R7 :

Tout changement de prix doit être accompagné de modifications visibles :

  • Nouvelles photos professionnelles
  • Titres réécrits avec des mots-clés vendeurs : "terrasse", "design", "vue dégagée"…
  • Descriptions remises à jour, avec mention de vos nouveautés

Exemple :

Vous passez de 100 à 120 €/nuit après avoir refait la salle de bain et installé une clim ?
→ Mettez des photos avant/après dans votre galerie, et mentionnez "entièrement rénové en 2025" dans le titre.

Q8 : Peut-on appliquer des prix différents selon les jours ?

R8 :

Oui, et c’est même vivement conseillé :

  • Week-ends : +10 à +25 %
  • Semaine : standard ou promotion
  • Haute saison : +30 à +50 %
  • Dernière minute : -10 à -20 %

Exemple :

Si votre prix standard est 100 €, vos grilles peuvent être :

Jour Tarif
Lundi-Jeudi 100 €
Vendredi 115 €
Samedi 125 €
Dimanche 105 €

→ Ce type de différenciation maximise la rentabilité sans nuire à votre visibilité.

En résumé : comment augmenter vos prix sans crainte ?

Levier Bénéfice estimé
Positionnement marché +10 à +20 % sur le tarif
Amélioration du bien +5 à +30 €/nuit
Pricing dynamique +20 à +30 % de CA annuel
Frais additionnels +5 à +10 €/réservation
Optimisation des visuels Hausse du taux de clics

Intéressé(e) par notre solution intégrale ?

Pour discuter de votre projet de gestion en location meublée de tourisme et connaitre les détails de l'exploitation, prenez rendez-vous.

découvrez les autres articles à ce sujet

découvrez nos derniers articles

restez informé

Pour en savoir plus sur les dernières actualités du tourisme et de la location courte durée,
inscrivez-vous à notre newsletter.

Bravo! Vous faites maintenant partie de la communauté OIQIA et êtes en route vers le succès dans le domaine de la location courte durée.
Désolé, quelque chose n'a pas fonctionné. Veuillez réessayer encore une fois!