Augmenter ses prix sans perdre en réservations : un objectif que poursuivent de nombreux propriétaires en location saisonnière. Mais comment y parvenir concrètement ? Voici un guide complet sous forme de questions-réponses, avec des cas pratiques et chiffres à l’appui.
Ce n’est pas risqué si c’est fait intelligemment. Vous ne devez pas augmenter vos prix arbitrairement, mais en fonction de la valeur perçue par le voyageur et des données du marché.
Si votre logement est à 85 €/nuit, mais que des biens équivalents dans le même quartier avec une meilleure déco ou des services inclus se louent à 110 €, alors vous êtes sous-évalué.
→ Une augmentation progressive de +5 à +10 €/nuit accompagnée de meilleures photos ou d’un accueil amélioré ne fera pas chuter vos réservations, au contraire.
Faites un audit de positionnement :
Si la majorité des logements équivalents se louent entre 120 et 140 €/nuit, et que vous êtes à 100 €, vous avez une marge de progression d’au moins +15 %.
→ Ce travail permet d’ancrer votre tarif dans la réalité du marché, et non dans une estimation personnelle.
Voici ce qui permet de monter vos prix sans frein psychologique côté client :
Un appartement standard à 100 €/nuit sans extérieur, peut facilement passer à 115–120 €/nuit s’il dispose d’un balcon ou d’une terrasse, surtout en ville ou en été.
→ Chaque "plus produit" = potentiellement +5 à +20 € par nuit.
Idéalement toutes les semaines ou chaque mois selon :
Si votre taux d’occupation chute sous 50 % pour le mois prochain, baissez légèrement vos prix (ex. de 120 € à 110 €).
Mais s’il dépasse 85 % alors que vous êtes encore à 90 €/nuit, vous pouvez monter jusqu’à 110–130 €, surtout à J-7.
→ La tarification dynamique, basée sur les datas, permet une marge +20 à +35 % sur l’année.
C’est un système (souvent intégré à votre PMS ou channel manager) qui ajuste automatiquement vos prix en fonction :
Un bien loué 90 €/nuit peut voir son prix grimper à 150 € le week-end d’un festival local, puis redescendre à 95 € les jours creux.
Sans automatisation, vous risqueriez de laisser de l’argent sur la table ou de rater des réservations.
→ Les utilisateurs de pricing dynamique observent en moyenne +20 à +30 % de revenus annuels supplémentaires.
Il est conseillé de séparer les frais, surtout dans un contexte où les voyageurs comparent le tarif de base.
Un tarif affiché à 100 € + 35 € de ménage est souvent mieux perçu qu’un tarif à 135 € tout compris.
Et si vous proposez un late check-out à 15 €, ou une location de lit bébé à 10 €, vous monétisez des services sans toucher au prix de base.
Tout changement de prix doit être accompagné de modifications visibles :
Vous passez de 100 à 120 €/nuit après avoir refait la salle de bain et installé une clim ?
→ Mettez des photos avant/après dans votre galerie, et mentionnez "entièrement rénové en 2025" dans le titre.
Oui, et c’est même vivement conseillé :
Si votre prix standard est 100 €, vos grilles peuvent être :
→ Ce type de différenciation maximise la rentabilité sans nuire à votre visibilité.
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